Le titre du dernier ouvrage de l’éco-poète camerounais Samy Manga, sous-titré “Le goût amer de la culture du cacao”, semblait tout trouvé tant il est porteur de sens symbolique et poétique. Évoquant cette friandise universellement adorée, y compris par l’auteur lui-même, il en subvertit le plaisir en conduisant le lecteur à se confronter d’emblée aux conditions même de sa production, plus précisément à sa source : la culture du cacao.

En mangeant du chocolat, on favorise l’esclavage. L’écrivain et militant lausannois Samy Manga signe avec «Chocolaté» une autofiction virulente à l’encontre des «hommes blancs» qui exploitent les planteurs de cacao africains. Entretien sans langue de bois.

Bienvenue au Salon de l’exposition «Mémoires. Genève dans le monde colonial» du Musée d’ethnographie de Genève pour une discussion publique entre l’historienne Letizia Gaja Pinoja et l’écrivain Samy Manga.

Charline Effah, Myrtô RIBAL-RILOS et Samy Manga dans la première sélection du 9ème Prix Littéraire Richelieu de la Francophonie

Samy Manga est écrivain, ethno-musicien, sculpteur et militant écologiste camerounais. En qualité d’éco-poète, il promeut une écriture verte en faveur de l’écologie et de la biodiversité. Il est par ailleurs le fondateur de l’association Écopoètes International ainsi que directeur artistique de l’espace culturel ArtViv Projet à Lausanne.

Le chocolat n’a pas le même goût si on le déguste en ganache enrobée de papier luxueux dans les pays du Nord, ou si on en cultive les fèves de cacao dans les plantations d’Afrique. À travers le regard d’Abéna, 10 ans, travailleur des plantations avec son grand-père, Samy Manga nous entraîne au coeur de la culture du cacao soumise aux règles inégalitaires du capitalisme mondial.

138 milliards de dollars, voilà ce que pesait le marché mondial du cacao en 2022. Un marché emblématique de notre économie mondialisée : 5 millions de petits producteurs, essentiellement en Afrique, travaillent pour une douzaine de multinationales.

Comment le cacao cérémonial produit au Guatemala est-il lié au cacao en Afrique? Lorsqu’on parle de dynamique du commerce équitable, il faut comprendre les enjeux sociaux et environnementaux rencontrés à l’échelle mondiale, notamment en Afrique.

Projet né d’une collaboration nécessaire entre l’Association PONT UNIVERSEL de Fribourg, et l’Association DES ÉCOPOÈTES DU CAMEROUN. La première phase de ce projet s’est tenue du 28 novembre au 18 décembre 2021, et ce fut un beau moment de partage et de sensibilisation Artistico – Environnementale.

L’essai du militant et auteur Samy Manga présente un sujet original et audacieux, soit celui de l’exploitation à la source de la culture du cacao sur le continent africain. Dans une industrie mondiale, celle du chocolat, qui engendre des milliards de dollars chaque année, il nous emmène directement à la source : celle de la pauvreté et de l’exploitation des producteurs, du travail forcé des enfants, des déforestations massives, de l’empoisonnement aux pesticides, et j’en passe…

Savez-vous que nous consommons 10kg de chocolat par personne et par an ? Derrière ce chiffre un peu banal se cache une réalité plus amère et complexe, celle de la culture du cacao: faible rémunération des agriculteurs, travail très physique et déforestation massive.

Samy Manga est écrivain, ethno-musicien et militant écologiste. Il est le fondateur de l’association des Écopoètes du Cameroun et directeur artistique de l’espace culturel ArtViv-Projet de Lausanne. Auteur de plusieurs ouvrages. Il a reçu le Grand Prix Poésie Africaine d’Expression Française en 2021.

Samy Manga travaille autour de ces thématiques à travers ses “ateliers écopoétiques” et dans son dernier ouvrage, Chocolaté – Le goût amer de la culture du cacao. Il viendra nous en parler tout en répondant aux questions de Gia Abrassart.

Pour définir l’univers artistique de Samy Manga, il serait plus simple de parler des domaines artistiques qu’il n’a pas touché.
Il est écrivain, sculpteur, militant Écopoète, musicien, et activiste écologiste.
Après une initiation ancestrale à l’âge de 4 ans, il devient un enfant des arbres. C’est d’abord la biodiversité camerounaise qui reste sa source d’inspiration pour sa création artistique.

Samy Manga travaille autour de ces thématiques à travers ses “ateliers écopoétiques” et dans son dernier ouvrage, Chocolaté – Le goût amer de la culture du cacao. Il viendra nous en parler tout en répondant aux questions de Gia Abrassart.

En combinant analyse rigoureuse et témoignages poignants, Samy Manga arrive à connecter le lecteur à l’envers du décor d’une des gourmandises les plus appréciées au monde