LE BAOBAB
Ce matin je me suis levé très tôt pour saisir la beauté de tes mots de silence rythmée par ce vent psalmodia que projette ton aura.
Je t’ai regardé comme au début tu étais toujours là dressé devant moi dans toute ta somptuosité parfaite comme dans mon enfance intrinsèque.
Détenteur des syllabes secrètes tu préserves la dignité de l’espèce végétale, tu es protection et vitalité du petit animal, nous avons bu tes soupes d’écorces et nous en sommes rajeunis en plein par tout mal à dire.
Tête battue de sueur, visage poilu de lueur l’oui encore comme au début des mœurs. Peuple racine conclu au symptôme divin, tu es l’œuvre la mieux accomplie selon les galaxies Béti.
Belle cervelle au bout d’un crâne pyramidesque chante nos merveilles dans ce monde de prétention.