LES LARMES DU CIEL

LES LARMES DU CIEL

 

Micro rafale en furie

La terre de l’univers s’enivre de véhémence

L’hirondelle offre son aile à l’immensité convaincue

Telle une vengeance blessée par le fauve de Kisangani

Les fragments d’anges marins se baignent dans le sang cyclone

Les contorsions orageuses sculptent le nuage vicieux du vortex

 

virginité spatiale du firmament

Calcium cuivré empli de lave de vie

Aculé par l’approche crépusculaire de l’aube 

J’ai baisé le revers de la belle au bois des bois

J’ai souri vers le ruisseau escarpé de la solitude

La belle au bois des bois m’a lancé une étoile en grêle de sable mouillée.

 

Lubrifie-moi selon ta démesure indigène

Chants de pan enseveli dans le visage volcanique du mythe

J’ai planqué ma ferveur dans le joyau multicolore du feuillage 

Les balafres de l’âme se meurent dans la voie lactée du printemps

Ma veine vertèbre immerge dans la consanguinité globale des traditions.